TMA*: IL FAUT SAUVER LE PROMOTEUR IMMOBILIER
*TMA : Travaux modificatifs acquéreurs
Gestion des TMA : l’enfer du devoir ?
Les promoteurs n’ont souvent pas le choix : ils ont le devoir de dire oui au client qui souhaite personnaliser son logement… mais la gestion liée est souvent un enfer…
En fonction des programmes immobiliers : les demandes de personnalisation concernent de 45 à 83% des clients : pour un panier moyen de 2500€ TTC. (Étude sur 5000 lgts : SHOW YOU oct 2019)
Le constat ? la personnalisation des logements ne rapporte pas ou peu d’argent au promoteur, mais coûte très cher en temps passé : d’où le peu d’investissement constaté chez la plupart des promoteurs pour développer de nouveaux outils.
Les solutions Numériques : les nouvelles armes de satisfaction massive ?
Les casques …de réalitée virtuelle
Les médias mettent très souvent en avant le casque virtuel comme le nouvel outil de personnalisation pour les clients… mais qu’en est-il vraiment ? combien de promoteurs l’utilisent ?
A vrai dire très peu et le problème est simple : le coût et le temps passé par le commercial à former le client à l’utilisation… sans parler des questions induites par le client dans une visualisation immersive qui peuvent parfois être complexes… et parfois… donner le mal de mer !
BIM BAM…. BOOM !
Pour rappel, le BIM (Build Information Modeling) est un langage (pas un logiciel) permettant à plusieurs logiciels de communiquer entre eux sur la base d’une maquette numérique commune.
La difficulté ? sa programmation : un outil aujourd’hui très adapté aux entreprises générales (qui intègrent des compétences) et aux projets complexes…. mais sans aucune rentabilité pour les promoteurs immobiliers.
Le BIM n’est pas utilisable en phase permis de construire et souvent difficile à programmer en phase DCE (Dossier de Consultation des Entreprises) si les Bureaux d’étude ne sont pas des experts. Dans tous les cas, peu d’entreprises en phase exécution en sont équipées sans parler des maîtres d’œuvre.
Le BIM permettra-t-il un jour au client d’étudier son logement en 3D ? peut-être… mais moyennant une simplification de sa programmation, un développement fort de son utilisation chez les promoteurs immobilier… et surtout : une très grande amélioration du rendu visuel des maquettes qui aujourd’hui sont encore de bien mauvaise qualité.
3D ? oui mais laquelle ? réelle, précalculée ?
La 3D en temps réel est le GRAAL ! en gros : une immersion type jeu vidéo où le client pourrait se promener librement dans son logement et le personnaliser.
La 3D précalculée oblige ,quant à elle, un parcours prè-défini composé d’images fixes.
Le problème dans les deux cas: le coût encore ! et la très grande difficulté à se réadapter aux évolutions de plans des architectes.
La qualité de rendu est aussi un sujet : où mettons nous le curseur sur la finition de l’image ? quel niveau d’information souhaite-t-on donner au client ?
Quid du client qui n’ a pas un ordinateur performant et une connexion 4G?
Doit-on donner les armes au client et lui permettre de co-concevoir son logement ?
On peut se demander aujourd’hui si permettre au client de définir lui-même la surface de son logement, l’implantation de ses fenêtres ou de son balcon est un modèle économique scalable dans les années à venir.
Car la co-conception reste aujourd’hui extrêmement complexe , très peu de chiffres existent sur le nombre d’opérations en France et le retour d’expérience des promoteurs immobiliers.
Sans parler de la fragilité du modèle : quid d’un logement conçu spécifiquement pour un client qui se rétracte au final avant sa signature notaire ?
Peut-on réellement passer d’expériences artisanales à une production en volume ?
Alors, Armes expérimentales vs gomme et crayon : y a t-il une alternative ?
La promotion immobilière a un atout incroyable en vendant des logements sur plans, mais force est de constater que l’innovation liée est extrêmement complexe à mettre en œuvre.
L’innovation pertinente pour la personnalisation des logements : c’est l’équilibre entre les contraintes des professionnels, la demande des clients et la rentabilité financière.
Il est vrai que la profession adorerait donner enfin aux clients « la capacité de se projeter », arriver à convaincre plus d’acheteurs de logements anciens à acheter dans le neuf, mais il faut reconnaître que nous en sommes aux balbutiement.
Une solution émerge : Partager les plans…pas la guerre !
Une solution alternative émerge cependant depuis 3 ans : le plan partagé.
Le parti pris ? se détourner des « tendances 3D » en ciblant plutôt la relation entre le professionnel et le client .
Comment ? via des logiciels SAAS en 2D vulgarisant les logiciels de dessin professionnel tout en intégrant des fonctionnalités de visualisation permettant l’échange et le conseil en temps réel.
Le client peut directement modifier le plan de son logement et être corrigé par un professionnel en restant confortablement installé dans son canapé.
Ces logiciels sont capables d’intégrer les contraintes du plan et le prix instantané de chaque éléments en fonction du promoteur immobilier.
Pour exemple, la start up SHOW YOU créée en 2016 par des Spécialistes du logement neuf ont déjà mis en ligne plus de 5000 logements grâce à une solution en plans partagés.
Vous souhaitez en savoir plus ? showyou.33degres.fr ; contact@showyou.33degres.fr